# Introduction e diabète est une maladie chronique qui apparait lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment de l'insuline ou que l'organisme n'utilise pas correctement l'insuline qu'il produit (OMS, 2015). Actuellement considéré comme une pandémie par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le diabète est l'une des maladies non transmissibles les plus répandues dans le monde, avec près de 463 millions de personnes atteintes en 2019 (FID, 2019). En 2010, il était estimé que près de 438 millions de personnes dans le monde seraient atteintes de diabète en 2025. Cependant, cette prévision a déjà explosé (soit 25 millions de cas en plus). Selon les estimations de la Fédération Internationale du Diabète (FID), 578 millions d'adultes seront atteints de diabète d'ici 2030, et 700 millions d'ici 2045 (FID, 2019). Par conséquent, le diabète pourrait être la septième cause de décès dans le monde d'ici 2030, au vu des prévisions de l'OMS (AIP, 2019). Les dépenses allouées au diabète sont énormes en Afrique, et représenteraient environ 23 % du budget total de la santé (FID, 2019). Près de 9,5 milliards USD a été dépensés pour le diabète sur le continent africain en 2019. En Côte d'Ivoire, le diabète représente un problème majeur de santé publique de par sa prévalence élevée (6,2 %), soit 700 000 personnes atteintes dans la population (AIP, 2019). Malgré d'importants progrès réalisés dans le traitement de cette maladie, des recherches sur de nouveaux médicaments contre le diabète continuent car plusieurs des médicaments de synthèse existant ont montré leurs limites. Parmi les solutions préconisées, il y a la phytothérapie antidiabétique. Cette approche offre à ce jour, une alternative intéressante du fait de la découverte de plus en plus croissante d'extraits de b) Matériel animal Au total douze (12) rats de l'espèce Ratus norvegicus, de souche Wistar (Figure 1), âgés de 6 à 8 semaines, et pesant en moyenne 110 g ont été utilisés pour les tests. Tous les animaux ont été soumis à une température de 25 °C ± 2 et à une alternance de 12 heures de lumière et 12 heures d'obscurité. # c) Screening phytochimique Le screening phytochimique permet d'avoir une idée générale sur les différentes familles de métabolites secondaires présentes dans les plantes sans toutefois renseigner sur la structure d'une molécule bien déterminée. A partir de l'extrait aqueux du lyophilisat du remède « DD3 » nous avons recherché les groupes chimiques tels que les alcaloïdes, les polyphénols totaux, les flavonoïdes, les quinones, les tanins, les saponosides et les polyterpènes grâce aux méthodes décrites par Trease & Evans (2002 vi. Recherche des quinones: Dans une capsule en porcelaine, 2 mL du remède liquide ont été évaporés à sec au bain de sable, puis triturés avec 5 mL d'acide chlorhydrique dilué au 1/5. L'ensemble est porté au bain-marie brouillant pendant 30 minutes. Après refroidissement, la solution a été additionnée à 20 mL de chloroforme dans un tube à essai. La phase chloroformique est ensuite saturée avec 0,5 mL d'ammoniaque dilué au demi. vii. Recherche des stérols et polyterpènes: 5 mL du remède ont été évaporés à sec dans une capsule en porcelaine au bain de sable. Le résidu a été dissout à chaud dans 1 mL d'anhydride acétique. L'ensemble est renversé dans un tube à essai auquel on ajoute 0,5 mL d'acide sulfurique concentré. # d) Evaluation du Potentiel antioxydant du remède -Test DPPH (2,2-diphényl-1-1-picryl-hydrazyl) L'activité de piégeage des radicaux libres a été mesurée par la méthode de DPPH (2,2-diphényl-1picrylhydrazyl) selon les travaux de (Hammoudi, 2015). La solution mère a été préparée par la dissolution de 24 mg de DPPH dans 100 mL de méthanol. La solution obtenue possède une absorbance d'environ 0,98 ± 0,021 à 517 nm en utilisant le spectrophotomètre. 1,68 mL de cette solution a été mélangée avec 1600 ?L de l'échantillon à diverses concentrations (3,125 à 100 ?g/mL). Le mélange réactionnel a été bien agité et incubé dans l'obscurité pendant 30 min à température ambiante. Ensuite, l'absorbance a été mesurée à 517 nm. Le contrôle a été préparé comme ci-dessus, sans aucun échantillon. Chaque test a été répété trois fois, les résultats ont été présentés par la moyenne des trois essais Le pourcentage de piégeage du radical DPPH a été calculé selon l'équation suivante Torres (2005): ?? (%) = ???? ??é???????? ? ???? é???????????????????? ???? ??é???????? × ?????? Les CI 50 ont été déterminées graphiquement par les régressions linéaires des graphes tracés; pourcentages d'inhibition en fonction des différentes concentrations des fractions testées. Plus la CI 50 est faible plus l'activité antioxydante est importante. -Test de l'ABTS « acide 2,2'-azino-bis-(3éthylbenzothiazoline-6-sulfonique) La méthode utilisée a été celle décrite par Leong et Shui (2002) Une quantité de 38,40 mg de ABTS a été préalablement dissoute dans 10 mL d'eau avant ajout de 6,75 mg de persulfate de potassium. Le mélange obtenu a été conservé à l'obscurité et à température ambiante pendant 12h avant usage. Il a été par la suite dilué avec de l'éthanol afin d'obtenir une absorbance de l'ordre de 0,7 à 734 nm. L'activité antioxydante a été mesurée en additionnant 2 mL d'une solution éthanolique du lyophilisat de l'extrait aqueux du remède à tester à 2 mL de la solution de ABTS+?. Les extraits ont été testés aux concentrations suivantes : 2,5; 10; 100 et 200 ?g/mL. L'acide gallique, utilisé comme antioxydant de référence a été testé aux mêmes concentrations. La lecture de l'absorbance a été faite au bout de 2 minutes au spectrophotomètre à 734 nm en utilisant l'éthanol comme blanc. Trois mesures de l'absorbance ont été effectuées pour chaque concentration testée. L'expression des résultats s'est faite comme précédemment (test DPPH), c'est-à-dire le calcul des pourcentages d'inhibition et des concentrations inhibitrices à 50 % (CI 50 ). # e) Activité antihyperglycémiante de l'extrait de DD3 Douze (12) animaux repartis en 4 lots de 3 rats chacun ont été utilisés. Tous les animaux ont été mis à jeun depuis la veille. Un prélèvement sanguin a été effectué 30 minutes avant de rendre hyperglycémiques par voie orale tous les rats grâce à une solution de glucose anhydre (250 mg/mL) (Lawson-Evi & Gadegbeku, 1997). Un prélèvement sanguin a été réalisé 30 min après l'induction de l'hyperglycémie provoquée puis, les animaux ont reçu immédiatement après, 2 mL pour 100 g de poids corporel un traitement. B Ainsi, le lot 1 ou lot témoin négatif était composé de rats qui ont reçu uniquement de l'eau distillée par gavage; les rats du lot 2 et 3 ont été traités avec l'extrait aqueux de « DD3 » aux doses respectives de 100 et 500 mg/kg de poids corporel. Le lot 4 ou témoin positif a été traité avec du glibenclamide (Daonil 5mg), la substance hypoglycémiante de référence. Un prélèvement sanguin a été effectué aux temps 90 min (T90), 150 min (T150) et 210 min (T210) pour évaluer l'effet des différents traitements sur l'hyperglycémie. Aussi le glucose a été dosé directement à partir du sang total à l'aide d'un glucomètre de marque Accu-check® (Roche Diagnostics) selon la méthode de glucose oxydase ( IV. # Discussion La présente étude avait pour objectif de déterminer grâce à un screening phytochimique, la présence des métabolites secondaires dans le remède « DD3 », et d'en évaluer les potentiels anti-radicalaires et anti-hyperglycémiants. Les résultats ont mis en évidence différentes molécules bioactives telles que les polyphénols, les flavonoïdes, les saponosides, les alcaloïdes, les stérols et terpènes qui ont été retrouvés dans le remède « DD3 ». Ces résultats sont similaires à ceux obtenus par Choho et al., (2022) qui ont montré qu'un remède à base de plantes denommé « Daoutra Epigastro » utilisé dans le traitement des gastrites contenait également les polyphénols, les flavonoïdes, les saponosides, et les stérols/polyterpènes. Les phytocomposés retrouvés dans le remède « DD3 » pourraient suggérer des activités pharmacologiques intéressantes. En effet, les flavonoïdes sont souvent présentés comme des anti-inflammatoires, hépatoprotecteurs (Bruneton, 2009). On leur revendique aussi des propriétés antioxydantes, vasculo-protectrices (oedèmes, antihémorroïdaires), antihépatotoxiques, antiallergiques, antiulcéreuses et même anti-tumorales significatives (Elliott et al., 2000;Fenglin et al., 2004). Les saponosides sont fongicides, molluscicides, antiinflammatoires, anti-oedémateuses, analgésiques, spermicides, anti-tussives et expectorants mais peuvent également faciliter l'absorption des éléments nutritifs (Bruneton, 1999;Nacoulma, 1996). Le test de piégeage des radicaux libres DPPH est un modèle largement utilisé pour évaluer la capacité antioxydante de divers composés. Comparativement au remède avec une CI50= 59,39 ± 0,69 g/mL, la vitamine C (avec une CI50 plus base de 7,84 ± 0,45?g/mL) a présenté une meilleure activité de piégeage des radicaux libres. En comparant nos résultats à ceux de (Koua, 2018) qui a obtenu pour le même test de piégeage des radicaux libres DPPH, les CI50 suivantes: la vitamine C (CI50 de 6,052 ?g/mL), l'extrait aqueux (2740 ?g/mL) de Crinum scillifolium (Amaryllidaceae). Il ressort que le remède « DD3 » a présenté un meilleur L'évolution des valeurs des glycémies des rats au cours de cette étude sont consignées dans le Tableau III. Ainsi à T 0 , c'est-à-dire avant traitement des rats, la glycémie à jeun n'a pas indiqué de différence significative entre les quatre lots expérimentaux. En revanche, à T 30 c'est-à-dire 30 min après traitement avec le glucose anhydre, une hyperglycémie a été observée dans l'ensemble des lots des animaux. Par ailleurs, après traitement des lots expérimentaux avec le remède « DD3 » et le glibenclamide notamment aux temps T 90 et T 150 , une baisse significative et très significative de la glycémie a été observée dans ces lots comparativement au lot témoin ayant reçu l'eau distillée. Ainsi, des diminutions de -26,58% et -37,07% ; -26,25% et -32,20% et -22,79% et -25,30% ont été constatées respectivement chez les rats traités avec le glibenclamide, et ceux ayant reçu les doses de 100 et 500 mg/kg de poids corporel du remède comparativement au lot témoin négatif (Tableau III). En revanche, à T 210 , une baisse significative de la glycémie chez les rats traités avec le glibenclamide a été observée par rapport au lot témoin négatif alors qu'avec les extraits, la glycémie revient presqu'à sa valeur initiale. Les résultats du deuxième test, basé sur la capacité de piégeage du proton par le radical cationique ABTS°+ viennent corroborer ceux déjà obtenus avec le test de la DPPH sur l'aptitude antioxydante du remède. En effet, en analysant les concentrations efficaces à 50% (CI 50 ) obtenues, il ressort que l'acide gallique (CI 50 = 25,87 ± 0,46 g/mL) et le remède (CI 50 = 94,34±0,73g/mL) inhibent tous le radical cationique ABTS°+mais le remède à un degré moindre. Les composés phénoliques (polyphenols, flavonoïdes, tanins) contenus dans ce remède pourraient être un groupe majeur de composés qui agissent comme antioxydants primaires de radicaux libres (Ayoola et al., 2008). Ce qui confirme le potentiel antioxydant du remède. Le glibenclamide a exercé une activité hypoglycémique par rapport au remède « DD3 » durant l'e xpérience. L'usage du remède « DD3 » pourrait être une alternative dans la prise en charge d'une pathologie telle qu'une hyperglycémique. Au terme de l'expérience, le glibenclamide a exercé une importante activité hypoglycémique par rapport au remède « DD3 » qui a ramené la glycémie à sensiblement égales aux valeurs initiales. Le remède « DD3 » aurait une action régulatrice de la glycémie ce qui constituerait une importante alternative dans la prise en charge d'une pathologie telle qu'une hyperglycémique. V. La présente étude avait pour objectif d'étudier les activités antioxydantes et antihyperglycémique du remède codé « DD3 ». Le screening phytochimique a permis de montrer que ce remède contient des stérols, des terpènes, des flavonoïdes, des polyphénols, des alcaloïdes et des saponosides. La présence de ces composés confère à ce remède un potentiel antioxydant réel. Toutefois, avec des valeurs de CI 50 plus élevées, ce potentiel est moins fort que celui de la vitamine C dans la gamme de concentrations évaluées. L'évaluation du potentiel antihyperglycémique du remède chez les rats a montré une très bonne activité sur la tolérance orale au glucose comparativement au témoin négatif. En d'autres termes, l'utilisation de ce remède contribuerait à ramener la glycémie à sa valeur normale au bout de 3h30 en cas d'hyperglycémie par voie alimentaire là où le glibenclamide ramènerait cette valeur à la normale au bout 3h mais avec un effet sous-jacent d'hypoglycémie par la suite. # Conclusion Bibliographie 1234![Figure 1: Évolution des pourcentages d'inhibition du DPPH par le remède par le test de DPPH](image-2.png "Figure 1 :Figure 2 :Figure 3 :Figure 4 :") ![Evolution de la glycémie chez les rats traités et témoin Crinum scillifolium. En outre, Comparativement à l'extrait acétate d'éthyle de Albertisia cordifolia étudié par Diomandé et al '2018) pour lequel la (CI50 était de 20 ?g/mL), le remède « DD3 » a un profil antioxydant moins intéressant(Diomandé et al., 2018).](image-3.png "Tableau III:") iii.fabricants, ce remède est supposé avoir des effets dansla régulation de la glycémie. C'est dans l'élan de larecherche de nouveaux composés antidiabétiques quecette présente étude se propose comme objectifgénéral d'évaluer les potentialités antihyperglycémiquesdu remède traditionnel « DD3 » utilisé par certainspatients souffrant de Diabète. De façon spécifique ils'agira de: (1) caractériser les métabolites secondairesdu remède; (2) évaluer le potentiel antioxydant du2014). A ce sujet, les polyphénols (anthocyanes,remède; (3) étudier l'activité antihyperglycémique duflavonoïdes, leucoanthocyanes and tanins ont montréremède « DD3 » chez des rats en hyperglycémiedes résultats intéressants à la fois commeprovoquée par voie orale.Year 2022 36 Volume XXII Issue III Version Ihypoglycémiants et antioxydants. En effet, ces résultats suscitent de plus en plus de l'intérêt pour la prévention, et le traitement de différentes maladies dont les cancers, les maladies inflammatoires, cardiovasculaires et neuro dégénératives (Lacopini et al., 2008). Les coûts prohibitifs pour les populations des pays pauvres, qui accèdent difficilement aux médicaments modernes, contribuent à orienter les patients vers les remèdes traditionnels. Dans cette dynamique, l'OMS encourage l'intensification de la recherche des pistes incluant également celles qui ont recours aux traitements traditionnels à base de plantes médicinales. Dans la ville de Daloa, au Centre-Ouest de la Côte d'Ivoire, un remède codé « DD3 » à base de plantes, produit par un centre de médecine traditionnel, est proposé aux patients souffrant de diabète. Selon ces Tableau I: Composition du remède « DD3 » II. Matériels et Méthodes a) Matériel végétal Le produit à tester est un remède liquide à base d'extraits de plantes de couleur marron foncé codifiée « DD3 » fabriqué par l'ONG le Daoutra Santé, un centre de médecine traditionnelle reconnu par le Programme National de Promotion de Médecine Traditionnelle (PNPMT). Ce centre est situé dans la ville de Daloa au Centre-Ouest de la Côte d'Ivoire. Dans le cadre de cette étude, la poudre issue de l'extrait sec du remède « DD3 » a été utilisé pour les tests. La composition du remède DD3 est consignée dans le tableau I.D D D D ) BNoms scientifiquesFamilles botaniquesNoms vernaculaires (Baoulé)(Nauclea lotifoliaRubiaceaeAlobognaMedical ResearchCnestis ferruginea Zingiber officinale Anogeissus leiocarpusConnaraceae Zingiberaceae Combretaceaei. Recherche des alcaloïdes: Un échantillon de 6 mL Blakassa Sah N'galamaGlobal Journal ofde solution aqueuse obtenue à partir du lyophilisat de la solution soignante filtrée ont été évaporés à sec dans une capsule en porcelaine au bain de sable. Le résidu est repris dans 6 mL d'éthanol (60°). La solution ainsi obtenue a été répartie dans deux tubes à essai (A et B). -Dans le tube A, deux gouttes de réactif deDRAGENDORFF ont été additionnées.-Dans le tube B, deux gouttes de réactif deBOUCHARDAT ont été aussi additionnées.ii. Recherche des polyphénols: À 2 mL d'extrait aqueux obtenu à partir du lyophilisat de la solution soignante est ajouté une goutte d'une solution alcoolique de chlorure ferrique à 2 % (Bonga et al., 1995). magnésium, il y a un dégagement de chaleur puis apparition d'une coloration rose-orangée ou violacée. L'addition de 3 gouttes d'alcool isoamylique permet d'intensifier cette coloration qui confirme la présence de flavonoïdes. v. Recherche des saponosides: Un échantillon de 2 mL d'extrait sec du remède est repris à l'eau bouillante (20 mL), refroidi et filtré. Dix millilitres (10 mL) du filtrat sont ensuite introduits dans un tube à essai. Le tube est ensuite agité verticalement pendant environ 15 secondes et laissé au repos pendant 15 minutes. La hauteur de la mousse formée est mesurée (Bonga et al.,1995). TEG =Glycémie finale ? Glycémie initiale Glycémie initiale× 100Ces tests nous donnent le degré designificativité pour p < 0,05.III.Résultata) Screening phytochimiqueLe tri phytochimique a permis de mettre enévidence la présence des principaux groupes chimiquesdans l'extrait total aqueux. Il a révélé la présence desalcaloïdes, des polyphénols, des flavonoïdes, desSaponosides, des tanins, galliques et catéchiques, desquinones, des Stérols et terpènes. Les résultats sontMétabolites secondairesRésultatsAlcaloïdes+Polyphénols+Flavonoïdes+Tanins galliques-Saponosides+Quinones-Stérols et terpènes+Tanins catéchiques-+ : Présence ; -: Absence-Test au DPPH (2,2-diphényl-1 picrylhydrazyle)vitamine C tendait vers 100% soit un CI 50 égale à 7,84Les résultats de l'activité antioxydante de laµg/mL alors que celle du remède n'a pas pu atteindrevitamine C et du remède sur le radical libre au DPPHles 70 % avec une CI 50 égale à 59,39 µg/mL. L'analysesont représentés sur les figures 1 et 2. Dans la gammedes figures 1 et 2 a montré que la vitamine C a unede concentrations fixées, ces résultats ont indiqué queactivité antioxydante plus élevée que celle du remède.la concentration inhibitrice du radical DPPH par la © 2022 Global Journals * Pharmacopée Médicine Traditionnelle Africaine 21 1 * The effects of plant flavonoids on Mammalian cells: implications for inflammation, Heart disease, and Cancer MJElliott KChithan TCTheorides Pharmacological Reviews 52 4 2000 * Free Radical scavenging activity of Flavonoids from Kaempferia parviflora HFenglin LRuilin HBao MLiang Fitoterapia 75 2004 * Atlas du Diabète de la FID Fid 2019 9 Bruxelles * Activités biologiques de quelques métabolites secondaires extraits de quelques plantes médicinales du Sahara méridional Algériens RHammoudi 2015 166 Université kasdi Merbah-Ouargla Thèse Doctorat d'Etat des Sciences en biologie * Ethnopharmacological survey of plants used against diabetes in Kisangani city (DR Congo) MKatemo PTMpiana BLMbala S0Mihigo KNNgbolua DS TTshibangu PRKoyange Journal Ethnopharmacology 144 2012 * Evaluation des activités anticonvulsive, sédative, analgésique, antiinflammatoire et antioxydante des extraits de Crinum scillifolium A.Chev. 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