# Introduction a perte auditive liée l'âge (PALA) -ou presbyacousie -est une maladie chronique courante chez les personnes du troisième âge, et est généralement liée au vieillissement naturel. Ce handicap invisible affecte plus de 250 millions de personnes dans le monde. La prévalence de la perte auditive augmente progressivement avec l'âge, passant de 13 % des adultes âgés de 50 à 59 ans à plus de 80 % des personnes âgées de 80 ans et plus. Plusieurs défis découlent de cette évolution démographique et doivent être pris en compte pour améliorer la qualité de vie liée à la santé (QVLS) des personnes âgées. On constate plus généralement les impacts de la PALA aux niveaux physique, mental et social d'une personne. Cela peut conduire à des déficits cognitifs, des troubles de l'humeur, à un isolement social progressif et à une augmentation du risque de chutes et de blessures. La vie sociale et familiale ainsi que la propre qualité de vie des individus se voit alors affectée. La PALA influence également le comportement des proches dans la vie quotidienne, en particulier celui du principal aidant familial. Les proches doivent faire plus d'efforts pour communiquer avec la personne malentendante, en répétant, en parlant plus lentement et plus fort, et en se rapprochant d'elle pour être entendus et attirer son attention. De plus, les proches aidants font état d'anxiété et de stress, de limitations au niveau de la communication verbale, de changements dans les activités sociales, ou encore d'évitement de réunions sociales. En effet, les activités agréables, telles que aller au restaurant, au théâtre, rendre visite à des amis ou de la famille, peuvent être restreintes ou abandonnées car la communication est difficile. Des sentiments d'isolement, de frustration, de ressentiment et de culpabilité réduisent finalement leur propre qualité de vie. Le proche ressent cette perte de lien social qui ne dépend pas de lui. Certaines études ont par ailleurs examiné l'impact positif de l'utilisation d'aides auditives (AA) sur la qualité de vie, le handicap, l'amélioration de la santé physique, et le déclin cognitif. Une minorité -12 % -des Canadiens malentendants utilisent des aides auditives. Même à des âges plus avancés, le pourcentage reste relativement faible, avec seulement 24 % des 70-79 ans étant équipés. Mettre un AA ne guérit pas la perte auditive mais permet d'aider dans différentes situations comme les conversations en tête à tête ou pour la télévision. L'appareillage est un dispositif bénéfique aussi bien pour les sujets que pour leur entourage. En raison de toutes les conséquences que la presbyacousie entraîne dans la vie des personnes âgées, il est inévitable que ce changement interfère avec leur qualité de vie globale, et puisse causer diverses frustrations. Il est important d'étudier comment les proches et les sujets atteints de PALA gèrent les problèmes de la vie quotidienne et comment la capacité à faire face aux difficultés influe réellement sur leur qualité de vie. L'objectif de ce travail est d'évaluer, par une revue systématique de la littérature, si une aide auditive contribue à une meilleure qualité de vie et une meilleure participation sociale chez la personne âgée malentendante et ses proches. # II. # Méthodes a) Stratégie de recherche Nous avons effectué une revue systématique de la littérature internationale à partir des banques de données CINHAL, Embase, Medline et Pubmed, sans limitation d'ancienneté. Pour nous aider à définir les mots clés pour la recherche dans les différentes bases de # c) Extraction des données Chaque article était analysé par deux évaluateurs à l'aide du logiciel Covidence. Les conflits ont été gérés par une troisième personne. # d) Risque de biais (Risk of bias) La méthodologie des études sélectionnées a été évaluée à l'aide du Joanna Briggs Institute Meta-Analysis of Statistics Assessment and Review Instrument (JBI-MAStARI), un outil permettant d'évaluer le risque de biais. Le risque de biais a été classé comme "élevé" lorsque l'étude avait un score "oui" inférieur à 49 % ; "modéré" lorsque l'étude avait un score entre 50 et 69 % de "oui" ; et "faible" lorsque l'étude avait plus de 70 % de scores "oui" pour les questions relatives au risque de biais. Ces jugements ont été réalisés par deux évaluateurs indépendants. Les désaccords ont d'abord été résolus par la discussion et, lorsqu'il n'y avait pas de consensus, le troisième examinateur a été consulté pour le vote décisif. # e) Qualité de preuve (Quality of evidence) Le groupe Grading of Recommendations Assessment, Development, and Evaluation (GRADE) a développé un système pour évaluer la qualité des preuves et mesurer la force des recommandations dans les revues systématiques. Elle sera utilisée ici en complément de la méthode MAStARI. # III. # Résultats a) Résultats de la recherche et caractéristiques Notre recherche dans les 4 bases de données nous ont permis d'identifier 278 articles (Fig. 1 # c) Evaluation de l'audition L'audition a été évaluée par différentes méthodes, aussi bien avec des audiométries tonales classiques afin d'évaluer les seuils auditifs [4-6, 8-11, 13, 15, 16] qu'à l'aide de questionnaires d'autoévaluation de l'audition [1,3,12] ou via la lecture de dossiers médicaux [17]. Quelques audiométries vocales dans le silence [16] ou dans le bruit ont aussi été utilisées comme le QuickSIN [5,10]. Quatre études n'ont pas décrit les méthodes audiométriques utilisées. Dans tous les cas, des aides auditives étant utilisées ou l'impact de la perte auditive étant caractérisée, il est présumé qu'une déficience auditive significative a été supposée [2,7,14,18]. # d) Effet de l'appareillage Concernant la réhabilitation auditive, les études menées ici ont choisi différentes approches. Soit la population sélectionnée comprenaient des sujets aussi bien appareillés que non appareillés [1, 2, 6, 8-11, 15, 18], soit une population de sujets non appareillés et équipés ensuite par l'équipe de recherche [13,14,16]. Dans les études où les sujets appareillés et non appareillés sont recrutés, il est difficile de tirer des conclusions unanimes. En effet, le taux de sujets appareillés est souvent trop faible [1] et un manque d'information sur l'appareillage (nombre d'appareils portés, temps de port, gain prothétique) [2,6,8,9] empêchent de conclure à des résultats satisfaisant. Cependant, on remarque tout de même que l'appareillage améliore la qualité de vie et semble avoir un impact positif sur le processus de vieillissement, et que la qualité de vie dépend des stratégies d'adaptations utilisées au sein du dyad. Dans les études longitudinales, les effets sont plus marqués. Après l'appareillage, une amélioration générale de la qualité de vie, une diminution du stress des proches aidants et des difficultés de façon générale sont observées. Cependant, la taille des échantillons pour ces études reste faible et les tests utilisés ne sont pas forcément standardisés [14,16]. Les autres études n'ont pas évalué l'effet de l'appareillage en tant que tel [3-5, 7, 17]. Cependant, elles se sont intéressées à l'impact de la perte auditive sur les proches ou les facteurs pouvant influencer la qualité de vie des sujets malentendants et des proches. Les effets seront décrits plus bas. # e) Interventions complémentaires Pour évaluer la qualité de vie, plusieurs questionnaires ont été utilisés : le World Health Organization Quality of Life Instruments (WHOQOL-BREF) [2,8,9], le Short Form-36 (SF-36) [13,16], l'EuroQol-5D (EQ-5D-3L) [3] et le International Outcome Pour déterminer l'impact de la perte auditive sur la vie les sujets malentendants, la majorité des articles ont optés pour le Hearing Handicap Inventory for the Elderly (HHIE-S) [2, 4-6, 10, 12, 16] ou pour des questions d'auto-évaluation de l'audition [1]. Le ressenti des proches a été quantifié à l'aide du Hearing Handicap Inventory for the Significant Other/Partner (HHIE-SO/SP) [4,6,10], du Significant Other Scale for Hearing Disability (SOS-HEAR) [11,12,15], du Significant Other Assessment of Communication (SOAC) [11] ou du Quantified Denver Scale (QDS) [16]. Des questionnaires supplémentaires ont aussi été administrés pour évaluer les symptômes dépressifs (Center for Epidemiological Studies-Depression Scale, CES-D), les comorbidités (Cumulative Illness Rating Scale, CIRS), le niveau de dépendance fonctionnelle (Kartz Index of Independance in Activities of Daily Living, ADL ou le Lawton Instrumental Activities of Daily Living Scale, IADL) [13], ou encore les troubles cognitifs et auditifs centraux (Dichotic Sentence Index, DSI test) [4] des sujets malentendants. Des échelles analogiques pour évaluer l'état de santé (EuroQol-Visual Analogue Scale, Chen et al, 2020), l'anxiété ou l'humeur d'une personne [8] sont également employés. Pour les proches aidants, des caractéristiques autres que la qualité de vie et ont été analysées dans les articles. Le stress de la vie quotidienne est mesuré par le Caregiver Burden Inventory (CBI) [13], le Zarit Burden Interview (ZBI) [7], et le Perceived Stress Scale (PSS) [10]. De plus, les difficultés de communication au sein du couple (Primary Communication Inventory -PCI), l'humeur (The Philadelphia Geriatric Center Positive and Negative Affect Rating Scale -ARS) [10], et l'impact de la perte auditive sur les activités quotidiennes (Relationship Assessment Scale -SAC) [11] ont aussi pu être caractérisées. Quelques études ont utilisé leurs propres échelles, qui n'ont pas été validées, ou se sont inspirés de questionnaires déjà existants [1,5,14,17]. # f) Risques de biais et qualité de preuve Les analyses pour cette partie ne sont pas terminées à l'heure où le rapport est écrit. Elles seront effectives d'ici à la fin du mois de Septembre 2021. # g) Résumé des articles A la lecture des différents articles, plusieurs points peuvent être relevés. La perte auditive a des conséquences aux niveaux émotionnel et social [5,9], mais aussi sur la communication [5,11]. De plus, une charge mentale plus importante des proches est observée [7]. Aussi, il est clair que l'appareillage a un impact sur la qualité de vie générale des sujets et de leur entourage. Dans les papiers sélectionnés ici, il a été démontré que l'appareillage améliore la qualité de vie [2,13,16], permet de diminuer le stress des proches aidants [13,14], les symptômes dépressifs [13], ainsi que la charge émotionnelle et mentale aussi bien des sujets que de leurs proches aidants [7,14]. De plus, une amélioration de la conversation en tête à tête et à la télévision [14] est aussi relevée. aidants est plus élevé si le proche en question est une femme en mauvaise santé et s'occupant au moins 8 heures par jour de leur conjoint. Ce stress peut être diminué si la perte auditive ou la dépression du conjoint sont traités [17]. Par ailleurs, la satisfaction au sein du couple, l'écart d'âge et la perception du handicap auditif par le conjoint [11] sont aussi des facteurs pouvant influencer le stress du proche aidant. L'âge, le sexe ou le degré de perte auditive ne semblent pas avoir d'effets sur les scores de perception du handicap auditif entre les sujets déficients auditifs et les proches [6]. IV. # Discussion La perte auditive liée à l'âge a un effet délétère sur la communication orale, en particulier en présence de bruits de fond, et peut amener les sujets malentendants à se mettre en retrait de leurs activités quotidiennes. Par ailleurs, il est important de noter que la PALA n'affecte pas seulement la personne ayant une perte auditive : elle peut aussi avoir un effet délétère sur les proches. Parmi ces effets, nous constatons une réduction de la participation sociale, une estime plus faible de son propre bien-être, moins d'interactions, une communication de moins bonne qualité, des symptômes plus importants d'anxiété et de dépression et moins de relations interpersonnelles ou conjugales. Peu de chercheurs ont enquêté sur les effets de l'utilisation d'aides auditives sur les proches. Il a donc été choisi de réaliser une revue systématique de la littérature afin d'évaluer, dans les études récentes, l'impact que pourrait avoir une aide auditive sur la qualité de vie et la participation sociale de la personne âgée malentendante et de ses proches. Dans les papiers sélectionnés ici, il a été démontré que l'appareillage améliore la qualité de vie, mais permet aussi de diminuer le stress, les symptômes dépressifs ainsi que la charge émotionnelle et mentale aussi bien des sujets que des proches aidants. Certains facteurs sont protecteurs du taux de plainte auditive, comme un plus haut niveau de scolarité, avoir reçu des soins de santé dans les 6 derniers mois, être marié et ne pas avoir de diagnostic de démence. Un IMC élevé, ne pas consommer d'alcool ou de drogues, vivre avec des membres de la famille, avoir un sommeil de qualité, garder de bonnes relations sociales et familiales, ne pas avoir de déficience auditive (ou une perte légère) ou visuelle, avoir peu de maladies chroniques, continuer de pratiquer des loisirs et utiliser des stratégies d'adaptation actives basées sur la résolution de problèmes et la pensée positive impactent positivement les caractéristiques psychosociales des individus. Cependant, d'autres facteurs sont considérés comme plus à risque, ou influençant la qualité de vie liée à l'audition des sujets et de l'entourage. Un âge plus avancé, être un homme, le niveau de revenus et de participation sociale, et le statut marital (être célibataire ou veuf) sont des facteurs de risque relevés dans cette revue. Concernant la perception de l'audition, aucun consensus n'a été trouvé dans cette revue. Dans certains papiers, les proches sont plus impactés par le handicap de leur conjoint, tandis que dans d'autres, les sujets déficients auditifs ont des taux de satisfaction moins élevés que leurs partenaires. La façon de penser et de gérer le handicap impactent grandement les sujets dans leur jugement de la perception de la qualité de vie liée à l'audition. Malgré cette absence d'harmonie dans les études sélectionnées ici, il est manifeste qu'évaluer le handicap auditif par des proches est primordial afin de mieux comprendre les problèmes de communication avec le sujet âgé [12]. Enfin, des facteurs de risque impactent également le stress des proches aidant. Une mauvaise satisfaction au sein du couple, un grand écart d'âge, être une femme, avoir une santé fragile, et s'occuper au moins 8 heures par jour de son conjoint augmente le taux de stress et de charge mentale. Ces conséquences peuvent être diminuées si la perte auditive ou la dépression du conjoint sont pris en charge et traités. L'âge, le sexe ou le degré de perte auditive ne semblent pas avoir d'effets sur les scores de perception du handicap auditif entre les sujets déficients auditifs et les proches. # a) Limites Les données de la littérature évaluant l'impact de l'appareillage sur la qualité de vie des sujets ayant une perte auditive liée à l'âge et de leurs proches font état de plusieurs limites. Les échantillons sont souvent trop faibles ce qui limite la puissance statistique des résultats. De même, une grande majorité des études ne réalisent pas de tests subjectifs ou objectifs sur l'audition (audiométrie tonale, tympanométrie), nécessaires pour mieux comprendre l'impact de l'audition sur le quotidien des sujets et de leur entourage. L'étude canadienne prendra en compte ce facteur : tous les sujets recrutés, aussi bien les sujets âgés que leurs proches, devront passer un test d'audition en amont. Par ailleurs, la prise en compte du ressenti simultané des proches ou des déficients auditives est rarement prise en compte. Or, avoir le point de vue des deux partis permet de mieux comprendre l'impact de la perte auditive dans sa globalité, les besoins de portés, temps de port, gain prothétique) empêche de conclure à des résultats satisfaisant. Dans notre étude canadienne, des groupes distincts seront créés (sujets normoentendants, malentendants non appareillés et malentendants appareillés), afin d'évaluer véritablement l'impact de l'appareillage sur les sujets, et les comparer à un groupe contrôle. En outre, chez les sujets porteurs d'aides auditives, plusieurs paramètres seront relevés, comme le data-logging, le nombre d'années de temps de port des appareils ou encore le gain prothétique, qui peuvent grandement influencer les résultats. De plus, les proches de chaque parti seront interrogés afin d'observer les possibles différences et stratégies mises en place au quotidien avec leur partenaire. Aussi, nombre d'études ont administré des questionnaires « fait maison », ou peu utilisés dans la littérature. Le niveau de preuve des données récoltées étant donc relativement faible, les résultats doivent alors être analysés de façon judicieuse, et en aucun cas être généralisés à la population globale. Pour l'étude canadienne, des questionnaires standardisés et validés par la littérature seront exclusivement utilisés, afin de limiter au maximum les risques de biais. V. # Conclusion La perte auditive liée l'âge affecte plus de 250 millions de personnes dans le monde et sa prévalence augmente progressivement avec l'âge. Plusieurs études ont déjà pu montrer les conséquences néfastes de la perte d'audition sur le fonctionnement cognitif, social, communicatif et physique des sujets malentendants (Lin, 2012). L'impact de la perte auditive peut également avoir des effets collatéraux. Les membres de la famille, et en particulier les conjoints, assument souvent des responsabilités supplémentaires, et les rôles familiaux peuvent être modifiés. Cette revue systématique résume les études ayant évaluées l'impact de la perte auditive sur les sujets malentendants et leurs proches. Il n'est plus à démontrer que la perte auditive affecte l'entourage des sujets malentendants. Certains facteurs externes peuvent aggraver ces sentiments, tels que le niveau de scolarité, le statut marital, ou encore les stratégies d'adaptations mises en place au sein du dyad. L'appareillage est apparait comme l'une des solutions permettant de diminuer la charge mentale, aussi bien des sujets déficients auditifs que de leurs proches. Il est nécessaire que les prochaines études cliniques menées et les décisions en termes de politique de santé relatives à l'audition prennent en compte les répercussions de la perte auditive sur l'entourage. Cette revue systématique met en évidence les impacts généraux de la déficience auditive sur l'entourage et l'importance d'impliquer les proches aidants dans les décisions de traitement. La prise en compte de l'entourage est primordiale pour la réussite d'un traitement auditif. 1![Figure 1: Strategie De Selection Des Articles b) Modèle des études Sur les 18 études sélectionnées, 12 sont des études transversales [1-12]. Quatre études sont longitudinales [13-16] et une est de cohorte prospective [17]. On note enfin un essai randomisé [18].](image-2.png "Figure 1 :") Year 2023 Global Journal of Medical Research Volume XXIII Issue VII Version I ( D D D D ) F Year 2023 Global Journal of Medical Research Volume XXIII Issue VII Version I ( D D D D ) F Year 2023 Global Journal of Medical Research Volume XXIII Issue VII Version I ( D D D D ) F Year 2023 Global Journal of Medical Research Volume XXIII Issue VII Version I ( D D D D ) F Global Journal of Year 2023 Volume XXIII Issue VII Version I ( D D D D ) F 16 Medical ResearchBibliographie their significant others. International Journal of Audiology, 2004. 43(7): p. 390-398. 17. Desbiens, N.A., et al., Stress in caregivers of hospitalized oldest-old patients. The Journals of Gerontology Series A: Biological Sciences and Medical Sciences, 2001. 56(4): p. M231-M235. 18. Kramer, S.E., et al., A home education program for older adults with hearing impairment and their significant others: a randomized trial evaluating short-and long-term effects. Int J Audiol, 2005. 44(5): p. 255-64. Annexe 1 14. Brooks, D.N., R.S. Hallam, and P.A. Mellor, The effects on significant others of providing a hearing aid to the hearing-impaired partner. Br J Audiol, 2001. 35(3): p. 165-71. 15. Scarinci, N., L. Worrall, and L. Hickson, The effect of hearing impairment in older people on the spouse: development and psychometric testing of the significant other scale for hearing disability (SOS-HEAR). Int J Audiol, 2009. 48(10): p. 671-83. 16. Stark, P. and L. Hickson, Outcomes of hearing aid fitting for older people with hearing impairment and Étude (Auteur/a nnée) Pays Type d'étude Objectif Échantillon Critèresd' inclusion Groupe contrôle Mesures/ Questionnaires Résultats Limites Bauer et al. (2017) Brésil Étude transversale descriptive Analyser la prévalenc e des troubles auditifs chez les sujets âgés de l'Etat du Rio Grande au Brésil, et décrire le profil des participan ts ayant ou non des troubles auditifs en décrivant les facteurs épidémiol ogiques n = 7167 âge ? 60 ans Non -Global Age-friendly Cities : a Guide -Question d'auto évaluation de l'audition -Données sociodémogra phiques Facteurs protecteurs aux plaintes d'audition: un plus haut niveau scolarisation, avoir reçu des soins de santé dans les 6 derniers mois, être marié ou séparé Facteurs de risques aux plaintes d'audition: un âge plus avancé, être un homme, difficultés à sortir de la maison et se retirer d'activités sociales, être célibataire ou veuf Pas de tests objectifs sur l'audition, pas utilisation de Q standardisé s, pas évaluation des proches Boi et al. (2010) Italie Étude longitudinale Effets de la réhabilitati on auditive sur les symptôm es dépressifs et la QV des sujets âgés malenten dants. n=15 sujetsmale ntendants + 15 proches sujets > 70 ans avec symptômes dépressifs non appareillés, consentant pour l'appareill age Non -Audiométrie tonale (500, 1k, 2k) et tympanométrie -CES-D (dépression) -CIRS (comorbidité) -ADL et IADL (dépendance fonctionnelle) -SF-36 (QV) -CBI (stress des proches) Appareillage des sujets à J0 avec test + retest) 1,3 et 6 mois Chez les sujets déficients: Amélioration des scores des symptômes dépressifs après l'appareillage + amélioration de la QV. Bénéfice des aides auditives. Chez les proches Taille de l'échantillon, ajouter groupe contrôle ou groupe avec problèmes cognitifs : diminution du stress Brooks et al. (2001) Angle-terre Étude longitudinale Impact de la perte auditive sur les proches et les bénéfices qui découlent d'un appareilla ge. n= 41 couples Vivre avec un proche (conjoint ou autre), âgé entre 50 et 80 ans, PTA entre 35 et 65dB Non Questionnaire fait maison (conversation en tête à tête, situation de groupe, TV) + questions sur l'impact émotionnel Interviews à domicile du proche et du sujet malentendant dans 2 pièces séparées. Test à J0 et +6 mois après appareillage Après l'appareillage Q fait maison, pas assez de données pour la TV (qui choisit le niveau sonore, compromis) , manque d'infos sur le calcul de la perte auditive, le gain apporté des AA, le temps de port des AA après 6 mois : réduction des difficultés pour les proches et pour les sujets DA (amélioration de la communicati on, diminution du stress, TV moins dérangeante, diminution de la charge émotionnelle) . Importance du comporteme nt du proche aidant dans l'efficacité de l'appareillage. Carniel et al. (2017) Brésil Étude transversale Evaluer par des questionn aires standardi sés la qualité de vie des personne s âgées malenten dantes utilisant ou non des appareils auditifs, ainsi que des sujets n=90 -HLG : personnes âgés avec une perte auditive qui n'utilise pas AA. n=30 -HLHAG : personnes âgés avec une perte auditive qui utilise AA. n=30 -CG : Oui -Q sociodémogra phique -HHIE-S -WHOQOL_BR EF L'utilisation d'AA chez les sujets âgés malentendant s améliore les résultats de leur propre QV, et améliore leurs conditions de vie et de santé, ce qui suggère que les AA ont un impact significatif et positif sur le processus de Critères inclusion vagues (ME : quelles fréquences testées, symétrie audition ; NE : pas de test auditif, seule auto-évaluation) ; appareils auditifs (1 ou 2, temps de port/ jour, année d'appareilla ge), critère âgés sans perte auditive. personnes âgées sans plaintes auditives. n=30 vieillissement en général. âge inconnu, recrutement (différences sociodémo graphiques dans les groupes) Chen et al. (2020) Chine et USA (Texas) Étude transversale Évaluer l'état de santé des sujets âgés et étudier les facteurs associés à la qualité de vie liée à la santé des personne s âgées en Chine n= 1278 Sujet âgés entre 80-99 ans et centenaire s ( ?100 ans) Non -EuroQol-5D (QV) -EQ-VAS (état de santé) -Données démographiqu es -Examen de santé (mesure du poids et de la taille (calcul IMC), présence ou non maladie chronique, hypertension, prise de sang Une meilleure QV liée à la santé est significativem ent associée à un IMC élevé, abs de consommatio n d'alcool et de drogues, plus de loisir, vivre avec des membres de la famille, bon sommeil, bonne relations sociales et familiales, pas de déficience auditive ou visuelle, peu de maladies chroniques Peu d'études ont utilisé le Q EQ-5D (manque de normes); pas de tests des proches; majorité des sujets illettrés donc pas de résultats pour le niveau d'éducation , manque d'infos sur les revenus (beaucoup de données manquante s) Chmiel et al. (1993) USA (Texas) Étude transversale Comparer , dans un échantillo n de populatio n âgée, le handicap selon l'évaluatio n du sujet malenten dant et selon l'évaluatio n du proche, et regarder dans quelle mesure cette comparai son est influencée par des facteurs auditifs et extra-auditifs. n= 42 sujets + 42 proches Pas d'infos Non -Test auditif (250, 500, 1k, 2k, 3k, 4k et 8k pour les 2 oreilles) + tympanométrie + réflexes stapédiens -HHIE (sujets malentendants) -HHIE-SO (pour les proches aidants) -DSI test (troubles cognitifs) Le-s personnes âgées ont tendance à évaluer leur handicap auditif moins sévèrement que leurs proches. Nécessité de l'évaluation du handicap par des proches dans la compréhensi on des problèmes de communicati on avec le patient âgé. Pas de tests auditifs des proches ; les sujets de l'étude représenten t surtout des pertes moyennes + sujets non appareillés -> intéressant de voir avec des pertes plus importantes et chez des sujets appareillés ; DG des troubles cognitifs et auditifs centraux basés que sur le DSI (test dichotique) peut être inclure des tests objectifs ou des évaluations plus poussées de ces 2 aspects Desbien s et al. (2001) USA (Tenne s-see, Wisco n-sin, Minne-sota, Washi n-gton DC) Étude de cohorte prospective Évaluer le stress des proches des patients âgés et les facteurs associés 450 réponsesc omplètes des proches Critères inclusion : sujets de 80 ans et plus hospitalis és Critères exclusion Non : opération chirurgical e non urgente, porteurs du SIDA, autorisatio n de sortie dans les 48haprès leur admission , traumatis mes multiples. -Lecture des dossiers médicaux -Questions posées au sujet + au proche entre 3 et 4j après l'admission -Questions spécifiquespo sées aux proches Chez les proches : augmentation du stress si le proche aidant est une femme, qui s'occupent 8h/j du conjoint, en mauvaise santé. Diminution du stress en traitant la PA ou la dépression Pas de Q standardisé s, pas d'évaluation d'autres causes de stress (antécédent s psychiatriqu es, facteurs pouvant moduler le stress des aidants) Kelly et al. (2011) Nouvel -le-Zéland e et USA (Arkan-sas) Étude transversale Comparer la perceptio n de la qualité de vie entre les couples de sexe différent et les couples de même sexe n = 40 (10 couples de sexe différent et 10 couples du même sexe) -1 membre du couple qui s'identifie comme étant malentend ant mais n'a jamais consulté -En couple depuis au moins 2 ans -Âgés de 65 à 85 ans Non -Audiométrie tonale (0.5, 1 et 2 kHz), test dans le bruit -Données démographiqu e -HHIE -Entrevue structurée maison sur la QV Conséquenc es de la PA aux niveaux émotionnel, social et de la communicati on. le sujet malentendant rapporte un score total et émotionnel plus élevé que le proche Petit échantillon, participants avec un degré léger de perte auditive seulement Kozakov a et al. (2018) Républ i-que Tchè-que Étude transversale Identifier les situations de handicap et les émotions perçues en lien avec la perte d'audition de la personne âgée, n = 256 (128 malentend ants et 128 proches) Âgé > 65 ans, avec une perte auditive > 20 dB, avoir une contact direct avec le membre de la famille Non -Évaluation audiologique -données démographiqu es -HHIE -HHIE-SP (pour les proches) Pas d'effet de l'âge, du sexe ou de la perte auditive sur les scores au HHI entre sujets DA et proches Meilleure QV si la perte auditive est légère Aucune information sur l'utilisation AA (seulement si port ou non) chez le malenten-dant et le membre de la famille Kramer et al. (2005) Pays-Bas Essairando misé Évaluer l'efficacité d'un program me d'éducati on comparé à l'utilisation d'aide auditive uniqueme nt Groupe contrôle (aide auditive seulement) : n=24 malentend ants et 22 proches Groupe test (aide auditive et programm e éducation) : n= 24 malentend ants 24 proches Aucun Oui Pour les couples du groupe expérimental : Q à réponses ouvertes (combien de temps avez-vous regardé chaque vidéos, qu'avez-vous appris etc?) Pour les sujets avec PA des groupes contrôle et expérimental : questions posées avant et après l'intervention, et 6 mois après (échelle émotionnelle, stratégies de communicatio n inspirée du HHDI) Pour les proches : évaluation de l'attitude des proches, inspirée du HHDI Évaluation de l'efficacité des AA (QV, impact sur les proches?) à l'aide du IOI, administré une fois après l'intervention et à + 6 mois -IOI-HA : sujets avec PA du groupe contrôle : -IOI-AI : sujets avec PA du groupe expérimental -IOI-HA-SO et IOI-AI-SO pour les proches Amélioration de la qualité de vie et de la satisfaction dans le groupe de formation, pas pour le groupe contrôle. Certains effets différaient entre les nouveaux utilisateurs et les utilisateurs expérimentés d'aides auditives. L'ajout de formations et l'implication des proches sont pertinents dans la réhabilitation auditive. Les sujets doivent avoir un système de lecteur DVD pour avoir accès aux vidéos, et être capable de s'en servir ; évaluer l'efficacité du programme avant l'appareillag e ; effet plafond pour l'évaluation du programme chez les proches ; importance d'inclure des évaluations à long terme dans la recherche sur l'efficacité de traitements Kuzuya et al. (2009) Japon Étude transversale Effet de la déficience visuelle ou auditive sur la charge mentale des proches aidants n= 1208 sujetsâgés + 1208 proches Pas d'infos Non Pour les sujets âgés -données démographiqu es (activités de la vie quotidienne, maladie chroniques, chutes dans les 6 derniers mois, conditions de vie, pb de comportement) : -auto-évaluation de l'audition ou des troubles visuels Pour les proches -données démographiqu es (lien avec le sujet) : -auto-évaluation de l'état de santé général -Q Zarit Burden Interview (ZBI)(charge mentale des proches) La perte auditive des sujets âgés est associée à une charge mentale plus importante des proches aidants. l'amélioration de l'audition ou la correction de la déficience auditive puisse entraîner une réduction de la charge mentale du soignant. Les meilleurs prédicteurs au stress des proches sont : le sexe, l'âge, le nombre d'activités de la vie quotidienne, l'historique des chutes dans les 6 derniers mois, présence ou absence de démence, problèmes comporteme ntaux associés à la démence, l'état de l'audition et l'état de santé du proche. compléme étroitement à données détermine e l'humeur. 34 à 84 ans) (PTA > 25 SAC (impact femmes) ; e la du modèle. Pas d'évaluation objective de l'audition ou de la vision (audiométri e), pas d'infos précises pour les critères d'inclusion, prendre en compte d'autres facteurs socio-économiqu es (niveau de revenu/scol arité?) Lazzarott o et al. (2016) France Étude transversale observation nelle Regarder au sein d'un dyad si la QV du patient et du proche est influencée par les stratégies d'adaptati on mis en oeuvre par eux-mêmes ou par les proches. n= 44 bénéficiair es et 44 proches Critères inclusion des bénéficiair e 55 ans ; PALA moyenne à sévère (?21dB et < 70 dB HL), parlant et écrivant le français ; bénéficiair es d'une retraite s : âge ? Non -WHOQOL (QV) -Briefcope (stratégies d'adaptation) -Echelles visuelles analogiques (anxiété et humeur) -Lecture du dossier médical La QV des personnes atteintes de PALA et de leurs aidants naturels est liée aux stratégies d'adaptation qu'elles utilisent. La QV des proches aidants est impactée : participer Sujets volontaires pour l'étude, acceptant leur PA : faire avec des sujets ayant un déni de leur PALA ; petit échantillon : permet pas d'analyser en profondeur d'autres données comme ntaire pour cadre ou salariés du secteur privé la vie quotidienne d'une personne souffrant d'une déficience sociodémo graphiques, le fait de porter un AA, le degré de perte auditive, le r quels facteurs peuvent expliquer les différence s de Pour même si la dB HTL de la PA sur sujets charge les majorité ont sur au leurs activités volontaires mentale proches au minimum moins une quotidiennes) donc pas de la uniquement : HHI-S0 55 ans ; pas oreille). forcément perte (QV liée de critères représentati auditive à au niveau f de la chez les l'audition) de l'audition population proches, Critères d'inclusio n pour les proches auditive liée à l'âge peut être difficile et gênant. : majeurs, désignés par le bénéficiair e comme étant le plus proche parent dans leur vie, parlant et écrivant le français déclin cognitif. Lazzarott o et al. (2019) France Étude transversale Est-ce que la QV des patients et de leurs proches est influencée par des stratégies d'adaptati on n=448 patients + 448 proches ME : âge ? 65 ans, PTA moyenne à sévère, bénéficiair es d'une pension compléme ntaire Proches : majeurs, désignés par le patient (conjoint, frère/soeur , autre) Non -Q d'auto-déclaration (âge, genre, niveau d'éducation, statut marital, statut professionnel, état de santé) -WHOQOL-Bref (QV) -Brief Cope (strategies d'adaptation) La QV des patients et de leurs proches aidants est directement influencée par les stratégies d'adaptation qu'ils utilisent (meilleure QV si utilisation de la résolution de problèmes et des pensées positives, moins bonne QV si utilisation des stratégies d'évitement ou de soutien social). Données auto-rapportées, sujets volontaires (à faire chez des sujets n'acceptant pas leur PA), analyser d'autres facteurs influençant (utilisation d'AA) Preming er et al., (2010) USA (Kentu -cky) Étude transversale Détermine r les facteurs qui peuvent influencer la QV liée à la perte d'audition chez les sujets avec une perte auditive ainsi que chez leurs proches, et de n= 52 sujets avec perte et 52 conjoints. Le déficient doit obligatoire ment avoir une perte auditive, appareillé (AA ou IC) ou non, pas de critères d'âge Non -audiométrie tonale Pour les proches + les sujets déficients auditifs : -PSS (stress) -ARS (humeur) -PCI (communicatio n au sein du couple) -Q socio-démographiqu Les caractéristiqu es psychosocial es des individus affectent leurs perceptions de QV liée à l'audition. La perception de la QV liée à la perte auditive est hautement corrélée à Critères d'inclusion assez vastes (sujets implantés cochléaires, appareillés ou non), pas de comparaiso n entre les sujets appareillés ou non, pas de critère d'âge (sujets de perceptio n entre les partenaire s. -audiométrie vocale dans le bruit (QuickSIN) (surdités en Pour les sujets avec PA: -HHIE pour les sujets? 65 ans / -HHIA pour les sujets < 65 ans Q passés dans l'ordre suivant Lorsque le sujet PA passe les tests auditifs, le proche rempli les Q, et inversement, toujours dans le même ordre : Q sociodémogra phique, HHI, PSS, ARS, PCI. asymétrique s acceptées, Scarinci et al., (2009) Austra-lie Etude longitudinal e Développ er et tester n=100 conjoints Une personne du couple Non -audiométrie tonale (500, 1k, 2k, 4k) Le SOS-HEAR est un instrument utilisant le Re-test sur 27% modèle des HBM. participants surdités psychom a une pour le couple bref, facile à recrutés et profondes étrique-perte sur les deux administrer, non sur la Stark et Austra-Etude L'effet de n= 93 Sujets Non Sujets Impact de la Pas de aussi); pas assez ment une auditive oreilles dont la totalité de la al., lie longitudinale la perte sujets déficients déficients : déficience critère de sujets. Scarinci et al., (2012) Austra-lie Étude transversale : Décrire les conséque nces du handicap auditif sur une tierce personne (le conjoint) et évaluer les facteurs associés n = 100 conjoints de personnes malentend antes âgés ? 50 ans, audition normale (PTA ? 25 dB HL sur au moins une oreille), à la retraite, parler anglais, pas de problème s auto-rapportés de mémoire ou de troubles neurologiq ues, être marié à une personne âgé d'au moins 50 et ayant une perte d'audition Non En amont : AT pour le couple, sur les deux oreilles Pour les conjoints -Q démographiqu e : Répondre à la question suivante par oui ou non : -"Êtes-vous convaincu que votre partenaire fait tout ce qu'il peut pour l'aider à entendre -SOS-HEAR (impact de la PA) Pour les sujets déficients auditifs : Conséquenc es de la PA : communicati on au sein du couple Facteurs liés au stress du proche aidant : la satisfaction du couple, écart d'âge, et perception du handicap auditif par le conjoint Pas de prise en compte de la satisfaction du sujet DA au sein du couple (uniquemen t point de vue du conjoint) ; pas d'impact de l'appareillag e mais peu de sujets appareillés : voir l'impact avant après l'appareillag e ; recruter plus sujets et nt les conjoints (ici ent des représent majoritairem s clinique, et regarder ce que de l'année écoulée (pour l'ajustement proches) et améliore les évaluations, -SOS-HEAR poursuite des équitableme évaluation au cours -HBQ impact sur la plus poursuivr e les l'audition du sujet proches a un -HHIE-S mentale des port des AA) de e de souffrir de perte auditive à gorge), dont un proche se plaint de La charge du temps de e leur audition. été validé PA (+ relevé démographiqu plaignant de même s'il a les sujets avec -Q sujets se peu utilisé les proches et et échelle (SOS-HEAR) permettan t de mesurer le handicap de conjoints de personne s âgées souffrant de déficience auditive. (PTA > 25 dB HL sur la meilleure oreille) et le conjoint est NE (PTA ? 25 dB HL), aucun problème s cognitifs ou neurologiq ues, âge ? 50 ans. -données démographiqu es -SOS-HEAR test-retest avec un intervalle de 2 semaines fiabilité et la validité sont avérées. Le SOS-HEAR pourrait servir à identifier les conjoints de personnes âgées malentendant es ayant besoin d'une intervention, dirigée soit vers le couple, soit vers le conjoint seul. population ; pas de distinction dans les résultats entre les conjoints appareillés ou non ; les besoins du conjoints dans la réadaptatio n ne sont pas identifiés ; évaluer sur un échantillon plus grand ; participants volontaires jugeant eux-mêmes de l'impact négatif de l'audition sur leur vie : faire passer le test en clinique pour plus de validité Schulz et al., (2016) USA (Caroli-ne du Nord, Califor-nie, Oregon) Etude transversale Evaluer les facteurs qui influencen t les sujets dont on soupçonn n=413 Etre âgé entre 55 et 75 ans, avoir consulté pour un soucis ORL (nez, oreille, Non -Une question obligatoire (avez-vous effectué une évaluation clinique suite à votre perte auditive présumée ?) Le modèle HBM est un bon prédicteur dans la poursuite des évaluations cliniques chez les évaluation de l'audition ; étude transversale et non longitudinal e ; Q HBQ semaines après le 1 er rdv. Q à J0 + 3 mois après l'adaptation des AA pour des AA 2 Auto-(2004) auditive et de la réhabilitati on auditive sur le sujet déficient et son proche. malentend ants et 78 proches : Etre éligible aux port d'AA, ne jamais avoir porté d'AA, parler et auditive chez d'âge ; pas -audiométrie le sujet mais d'évaluation tonale pour les aussi sur le de validité sujets déficients proche. du QDS ; + Diminution les sujets gain de cet impact répondaient d'insertion + niveaux pour les deux seuls aux Q, de confort partis grâce pas et aux aides d'évaluateur d'inconfort auditives. s pour les lire l'anglais Pour les proches : savoir parler et lire l'anglais -audiométrie vocale (phonèmes, CVC) -HHIE -SF-36 Pour les proches : aider ; pas Les sujets qui de groupe portent leurs AA contrôle plus (sujets sans d'1h/j voient AA) ; leur handicap prendre en lié à l'audition compte les diminuer plus autres que ceux qui les facteurs portent pouvant moins. influencer la -QDS (impact de QV ; SF36 l'audition pas assez sur le proche, appropriée version pour étudier modifiée) -SF36 -données es (relation avec le sujet déficient) Adaptation les sujets âgés malentenda nts et leurs démographiqu proches© 2023 Global Journ als © 2023 Global Journ als © 2023 Global Journ als © 2023 Global Journ als © 2023 Global Journ als En outre, plusieurs facteurs ont été étudiés et caractérisés comme ayant une influence sur le taux de plainte auditive. Un plus haut niveau d'éducation scolaire (chaque année supplémentaire d'étude diminuerait de 3% de chance le risque de se plaindre de problèmes auditifs), avoir reçu des soins de santé dans les 6 derniers mois, être marié[1] et ne pas avoir de diagnostic de démence[7] seraient des facteurs protecteurs sur l'acceptation d'une perte d'audition.A contrario, des facteurs de risques existent, qui augmenteraient quant à eux les chances de se plaindre de l'audition. Un âge plus avancé (chaque année supplémentaire augmenterait de 6% de chance le risque de se plaindre), être un homme (les hommes ont 19% de plus de chances de se plaindre de leur audition que les femmes)[1,7], le niveau de revenus et de participation sociale[1,10] et le statut marital, à savoir être célibataire ou veuf,[1] sont des facteurs de risque relevés dans cette revue. De plus, d'autres paramètres peuvent aussi impacter la qualité de vie des sujets. Un IMC élevé, ne pas consommer d'alcool ou de drogues, vivre avec des membres de la famille, avoir un bon sommeil et de bonnes relations sociales et familiales, ne pas avoir de déficience auditive ou visuelle, avoir peu de maladies chroniques[3], avoir des loisirs[3,10], une perte auditive légère[6], et utiliser des stratégies d'adaptation actives basées sur la résolution de problèmes et la pensée positive[8,9] impactent les caractéristiques psychosociales des individus[10].Concernant la perception de l'audition, il n'y a pas de consensus dans la littérature. Dans la revue deChmiel et al (1993), les proches jugent plus sévèrement l'impact de la perte auditive que les patients. Dans le papier deKelly et al (2011), le sujet malentendant rapporte cette fois-ci un score total et émotionnel plus élevé que celui du proche. De façon générale, il est clair que les pensées négatives impactent grandement les sujets dans leur jugement de la perception de la qualité de vie liée à l'audition[10].Enfin, certaines études ont aussi pris plus spécifiquement en compte le ressenti des proches, et ont évalué les facteurs de risques pouvant augmenter leur stress. Il a été remarqué que le stress des proches * Profile and prevalence of hearing complaints in the elderly MABauer Braz J Otorhinolaryngol 83 5 2017 * Implications of using the Hearing Aids on quality of life of elderly CZCarniel Codas 29 5 e20160241 2017 * Health-Related Quality of Life and Associated Factors among Oldest-Old in China CChen J Nutr Health Aging 24 3 2020 * Some factors affecting assessment of hearing handicap in the elderly RChmiel JJerger J Am Acad Audiol 4 4 1993 * Quality of life for individuals with hearing impairment who have not consulted for services and their significant others: same-and different-sex couples RJKelly SRAtcherson J Commun Disord 44 3 2011 * Perceived Emotional and Situational Hearing Handicap in the Elderly and Their Family Members RKozáková JTobolová RZeleníková Central European Journal of Nursing and Midwifery 9 1 2018 * Increased caregiver burden associated with hearing impairment but not vision impairment in disabled community-dwelling older people in Japan MKuzuya YHirakawa Journal of the American Geriatrics Society 57 2 2009 * Age-related hearing loss in individuals and their caregivers: effects of coping on the quality of life among the dyads SLazzarotto Patient Prefer Adherence 10 2016 * Coping with age-related hearing loss: patient-caregiver dyad effects on quality of life. Health Qual Life Outcomes SLazzarotto 2019 17 86 * The influence of mood on the perception of hearing-loss related quality of life in people with hearing loss and their significant others JEPreminger SMeeks Int J Audiol 49 4 2010 * Factors associated with third-party disability in spouses of older people with hearing impairment NScarinci LWorrall LHickson Ear and hearing 33 6 2012 * Factors influencing pursuit of hearing evaluation: Enhancing the health belief model with perceived burden from hearing loss on communication partners KASchulz Int J Audiol 55 2016 Suppl 3: p. S69-78 * Hearing loss and depressive symptoms in elderly patients RBoi Geriatr Gerontol Int 12 3 2012